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 Samuel Daellenbach [Personnel neutre ; terminée]

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MessageSujet: Samuel Daellenbach [Personnel neutre ; terminée]   Samuel Daellenbach [Personnel neutre ; terminée] Icon_minitimeVen 16 Avr - 21:32

    Dossier N°25

    Profession souhaitée : médecin ; chirurgien

    Nom : Daellenbach
    Prénom : Samuel
    Âge : 32 ans
    Ville d'origine : Genève
    Signe Particulier : --


Informations sur le candidat

    Caractère /

    Non, décidément, la flamme qui allume son regard n’est pas celle du dévouement. Sans chaleur, pourvu d’une âme minuscule – juste de quoi vivre. Hélas, Samuel a la fadeur d’un miroir ; sincère, qui plus est. Regardez-y, vous en déduirez promptement qu’il ne peut être bon de lui faire confiance. Il est pénible, peu rassurant, parfois oppressant de lui tourner le dos, comme on se méfie d’un long couloir obscur, comme on ne peut s’empêcher de jeter un regard par-dessus l’épaule quand trop de craquements se sont fait entendre.
    Mais… Lui ? Son devoir n’est pas d’infirmer ou d’affirmer vos soupçons. Le détachement qu’il affecte compense en quelque sorte l’inflexion de ses sourires vides de sens. Jusqu’à ce que vous l’approchiez. Jusqu’à ce que vous l’entendiez. « A quand une ouverture de la boite crânienne ? », vous demande-t-il au détour d’un couloir, sur un ton badin, avec cette mine affable qui ne dit rien.
    Généralement, on grimace un sourire, parce qu’on n’a pas compris.
    Samuel ne fait aucun traitement de faveur ; membre du personnel, cobaye, il souhaite à chacun quelque grave blessure : « J’espère vous revoir bientôt. » Vous pensez donc qu’un médecin n’est pas censé dire ces choses là ? Il vous répondra que lui, au moins, ne se voile pas la face. « Comment avance-t-on, si personne ne saigne ? » Il encourage ouvertement les gardiens et les cobayes à se taper dessus.
    Il est peut-être insensible – préférons : « peu anthropologue ». Il ne rougit pas, certes, ne connait pas le dégoût. Cependant, il n’a guère le profil d’un psychopathe. Il est simplement enclin à aller très loin pour servir l’ascension du savoir. La souffrance ne le fait pas jouir, les cris et les brisements d’os, pour lui, n’ont rien d’une mélodie. Il fait mal, sans se faire du bien. Mais surtout… il soigne – et expérimente. Samuel est avant tout un homme habile, et qui connait son métier. Compétitif de surcroît, il semble adresser à chaque nouveau cas un sourire carnassier, comme on nargue un défi qu’on sait gagné d’avance. Il est – légitimement – sûr de lui, seulement, le contact singulier qu’il impose à ses patients n’a pas plu à tout le monde. Une façon comme une autre d’expliquer sa présence au laboratoire.

    Physique /

    L’allure de Samuel ne vient pas démentir sa bizarrerie, elle la rend juste un peu plus mémorable. Il y a probablement quelqu’extravagance dans la mise, toute faite de noirceurs bleutées et de tissus raffinés. Son jabot, notamment, laisse présager un certain goût pour les temps passés, mais il ne s’est jamais exprimé à ce sujet. L’individu, lui-même, n’a pas l’apparence du monstre impavide dont il semble jouer le rôle – qui sait, finalement, s’il n’en tire pas de l’amusement à défaut d’une jouissance ? Son teint est d’une pâleur lumineuse, non maladive, et ses lèvres arborent l’incarnat du bien portant. Les paupières inférieures sont colorées d’une fièvre rosée, mais singulière, parce qu’elle n’apparait pas être celle de la fatigue. Il y a sur la longue ligne de son nez l’empreinte d’une arrogance élégante difficile à dissimuler, à laquelle fait écho le tranchant austère de ses sourcils. La gravité d’ensemble est rehaussée par une paire de lunettes, assez épaisse pour appesantir le profil, mais dont la couleur, quand il ne porte pas de lentilles, ravive l’éclat de ses iris outremer – ses regards, de côté surtout, en deviennent parfois pénibles à éprouver.
    Malgré sa profession, Samuel ne s’est pas résolu à se couper les cheveux. Il les a donc bruns, aux reflets cuivrés, et d’une longueur considérable. Il n’en prend pas spécialement soin – à dire par là qu’on ne saurait l’accuser de coquetterie – mais il y tient assez pour ne pas y toucher.
    On peut donner à son apparence quelques accents féminins. Il est pourtant d’une taille honorable – un mètre quatre-vingt-huit – et ses épaules, bien qu’elles ne rivalisent pas de largeur avec celles des gardiens, n’appellent guère la protection. A l’inverse, il est vrai que la silhouette est fine et élancée, amincie par les étoffes ténébreuses. La vivacité de sa démarche rappelle celle de l'escrimeur, de même que le déliement gracieux de ses gestes, jamais hésitants. On comprend rapidement au fouet de sa voix grave qu’il est un entrepreneur et qu’il répugne à demeurer inactif.


    Passé /

    De la Suisse, naturellement.
    Inutile de chercher la moindre anomalie, ce sont des circonstances tout à fait ordinaires qui ont façonné le jeune Samuel Daellenbach.
    Il n’est pas né prodige, selon lui, mais acharné, de parents qui ne l'étaient pas moins. La fibre scientifique enveloppant la famille Daellenbach depuis plusieurs générations, nous présumons, à voir Samuel, que la succession s’est faite à merveille. A quelques détails près.
    Il est toujours ironique de constater que les « problèmes » ne sont pas survenus là où on pouvait effectivement les attendre. Samuel a, par exemple, très normalement vécu l’exigence de ses parents ; à regarder autour de lui, il s’est d’instinct confectionné un esprit braqué vers le futur, un peu comme les héliotropes présentent de façon systématique leur minois au soleil.
    De même, qu’il soit fils unique n’a pas fait de lui un enfant caractériel, ni même complexé de quelque manière. Une bonne scolarité, de bons amis destinés à faire leur temps auprès de lui pour ensuite repartir – vers d’autres amitiés inexplorées ; enfin, un milieu social plutôt tranquille, moins gonflé par la prétention que le comportement somme toute élitiste de ses parents – c’est une bonne note, mais tout de même, tu peux faire mieux. Oui. Samuel a très vite compris qu’on pouvait « faire mieux, toujours mieux, aller plus loin, toujours plus loin. » Il n’a pas craint de décevoir ses parents, et c’est bien le problème : encore aujourd’hui, il lui semble que le progrès se trouve dans l’ordre des choses et que la stagnation n’a pas lieu de s’installer trop à son aise. En d’autres termes, que tout n’a jamais été qu’une question de temps. Cependant, la philosophie de vie de Samuel est plus particulière, plus effrayante. C’est un genre de prédéterminisme, de distribution infrangible des rôles. Une variante on-ne-peut-plus malsaine du proverbe « Fais bien et laisse dire. »

    « Cher ami,

    Voici ce qu’il en est.
    Vous êtes un individu, X ou Y […], cela n’a vraiment pas d’importance. Ce qui compte, c’est votre domaine de prédilection, où résidera, à jamais, votre promesse d’excellence. Même le sot y trouve son compte. Seul ce domaine, du reste, peut vous apporter un plein épanouissement ; les autres domaines ? Vous y serez correct, peut-être bon, mais jamais parfait, vous n’y aurez pas assez de passion, et donc sans doute trop de morale ; un frein au bien-faire véritable. La prédilection garantit un confort qui vaut la peine d’être recherché. Parce nous sommes faits pour « ça », nous sommes mieux persuadés de nos succès à venir, nous nous soucions moins de décevoir. Je vous l’accorde : c’est dans certains cas très difficile à admettre, et notre société ne se prête pas à cette philosophie. Il n’y a qu’à voir la prédominance du revenu. De quoi parlons-nous, désormais ? De « débouchés ». C’est la raison pour laquelle nous avons, par exemple, ce jargon politique, destiné à confondre plutôt qu’à éclairer, ces dicteurs de par cœur qui se font une tâche de remplir leurs poches, mais plus de nous représenter. C’est aussi la raison pour laquelle il existe très peu d’excellents médecins tels que moi. »


    Il a conscience, lui, d’avoir eu de la chance, en ayant trouvé sa voie dans la branche scientifique, quasiment par hérédité. Il déplore sincèrement que si peu de gens aient embrassé leur réelle vocation, que la quête d’argent l’emporte constamment sur celle de la passion – qui garantit le succès selon lui, qui débarrasse des craintes et autres divers freins ; « L’idée que nous sommes là, mon ami, que nous y sommes bien et que nous ne pouvons être ailleurs est le plus doux des repos pour la conscience – au point qu’elle semble disparaître et ne plus vouloir nous faire de leçons. Un jour, les Hommes sauront bien l’admettre et s’en satisfaire, ils se donneront la peine de poursuivre leur prédilection et de recommencer leur parcours professionnel jusqu’à l’entier contentement de leur âme. Ils ne donneront plus à leur vie la fatalité ridicule d'une course contre la montre. La mort ? Certes. J'espère pourtant que nous finirons tous par préférer... allez, cinq années de plénitude professionnelle, et donc intellectuelle, à trente voire cinquante années d'incertitudes et d'arrière-goût amer. Mais je crains, mon ami, que nous ne soyons pas là pour assister à l'avènement de cette ère. Parce qu’hélas, nous en sommes encore au temps où les Grands se préoccupent davantage du développement des écrans plasma que de l’avancement de la science. Et la répartition est si mal assurée. Les entendez-vous, à scander qu'ils n'ont pas le choix ? Trop rares sont ceux qui prennent un emploi pour mieux assurer le financement d'une avancée vers l'Autre, vers la Prédilection. Non, mon ami, il ne suffit pour eux que d'une place dans la société, point trop mal rémunérée. Alors, la course s'arrête. »

    Eh bien ? Vous savez, Samuel n’a pas déçu ses parents. Pas trop. Il a réussi, a obtenu tous les diplômes nécessaires, et avec quel brillant ! Pourtant, il y a ce trop plein de certitudes en lui, motivé notamment par l’absence de drames dans sa vie – Samuel n’a pas le sentiment de s’être jamais trompé. Et même aujourd’hui, au laboratoire, il semble que les corps destinés à mourir fuient tout simplement ses mains expertes de médecin.
    Samuel est doué, oui. Mais on dira parfois, en le regardant, que le don n’empêche pas l’idiotie, et que l’idiotie est favorisée par la vie. On dira aussi qu’il est extrêmement chanceux.
    … Ou peut-être pas ?

    [J’ai sciemment fait l’impasse sur son arrivée au laboratoire, j’espère que cela ne pose pas de problème. De même que je suis restée assez, voire très évasive dans l'ensemble, puisque la petite note d'explication le permettait... ^^']


Étude du Candidat

    Réaction face à la souffrance : normale.
    Comportement envers les cobayes : normale, Samuel est très neutre, si je puis dire.
    x 0% de risque d'aide au cobaye ; si l'on considère qu'encourager un cobaye à se faire mal n'est pas une aide.

    Motivation pour ce poste ?
    Parce que la société extérieure ne lui permet pas de rester de marbre face aux horreurs qu'il est de toute façon nécessaire de voir pour progresser.
    Code : Ok by Asha.
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Nakamura Asha
Gardien Rebelle
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Nakamura Asha


Messages : 65
Date d'inscription : 20/07/2009
Age : 31
Localisation : Be aware =3

Votre Personnage.
Âge: 18 ans
Caractère: Changant, mais plutôt douce et calme
Relation avec les autres personnages: Un peu trop attentionnée

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MessageSujet: Re: Samuel Daellenbach [Personnel neutre ; terminée]   Samuel Daellenbach [Personnel neutre ; terminée] Icon_minitimeDim 18 Avr - 18:40

Très belle fiche, j'aime beaucoup ^^ Non ça ne pose pas de problème pour ton histoire =)
Je te valide et t'annonces avec plaisir que tu as la chambre 104 section 1 =) Pour l'instant tu es tout seul à l'occuper, mais ça ne devrais pas durer bien longtemps fufu!
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