Alexa Fraulein [cobaye neutre/terminé]

NB: Dossier médical adapté dans un style plus narratif qu'il ne le devrait, pour des soucis d'attention (il ne faudrait pas perdre les lecteurs avant la fin (a))



Nom Fraulein
Prénom Alexa
Age 17
Ville d'origine Berlin
Signe particulier *Tatouage: écureuil sombre entre l'épaule et le creux du cou
*Nombreuses cicatrices, concentrées sur les avants-bras et les poignets.






Informations sur le Sujet

Caractère à l'arrivée
Sujet jovial et énergique, au caractère difficile. Obstinée et au mental solide, elle se pousse parfois à des actes grotesques et inconsidérés, bien que toujours cohérents avec sa personnalité. Possédant un franc parler exceptionnel, on la croirait incapable de mensonge. Mais, si elle n'en use pas en général, selon les circonstances, elle n'hésitera pas à s'enfoncer dans les inventions les plus improbables, comme si son but était qu'on sache qu'elle était précisément en train d'occulter la vérité, mais ne se contredira jamais par différentes versions ou en changeant d'avis.
Elle se montre très sociable envers les autres, y compris les inconnus, et n'a pas d'ennemis déclarés. Cependant elle est très facilement susceptible, et montre plus facilement un penchant violent et impitoyable qu'une grande capacité d'écoute et de parole. Si ses liens avec ses connaissances sont très indécis, de bien puissants nœuds la lient avec certaines personnes, et le sujet les rencontre aussi souvent que possible, sous peine de tomber dans un état de morosité/dépression légère. Personnalité dotée donc d'un fort instinct grégaire, très peu solitaire.

Elle semble vouer un culte à la musique: la phase d'observation à l'extérieur a permis de relever de très fréquentes sorties avec des amis et connaissances musiciens dans les cafés-théâtre, bars, petites salles de concerts et cabarets de la ville l'après-midi et le soir, voire la nuit entière. Elle a également toujours un casque passé autour des oreilles/du cou.

Les relations entre le sujet et ses responsables légaux sont très tendues, voire de l'ordre de l'affrontement direct ou indirect, nombreuses fugues. Elle ne connait pas le reste de sa famille, mis à part une tante, vue une fois, et n'a pas de frère et sœurs.
Arrestations pour diverses agressions et vols; à garder à l'œil lors de la récupération du sujet.

Souffre de claustrophobie.



Physique
Avec 1m70 pour quelques 47 kilos, le sujet affiche une silhouette mince aux formes courbes joliment bombées, sans excès. Ses membres effilés, aux muscles présents sans qu'ils ne ressortent vraiment, sont toujours en mouvement. Tout comme son tempérament, son corps se tient rarement replié sur lui-même. Il est recouvert d'une peau claire, lisse comme la porcelaine nacrée d'une poupée, mais n'en imitant pas la pâleur.

Sur ces formes équilibrées est posé un visage arrondi sans imperfections, habillés de longs cheveux blond sable clairsemés de reflets châtains, légèrement ondulés. Un regard outremer y était profondément enchâssé. Lorsqu'il le fallait le sujet savait braquer un œil des plus tranchants sur ses cibles, teinté de la haine la plus pure ou de la sincérité la plus vraie. Elle ne baisse jamais les yeux à moins d'être vaincue de dure lutte, et de n'avoir aucune autre option que d'avouer sa défaite. De la même manière, et comme pour le reste du visage, le sujet ne parvient à masquer aucune émotion autrement qu'en adoptant un air butté et renfermé.

Outre ces derniers détails, le sujet est reconnaissable grâce à des tenues extravagantes, voire indécentes, et un maquillage adapté. Elle s'amuserait aussi souvent à se travestir, de façon assez crédible. Elle aime les déguisements en général, et n'a pas l'air d'adapter son style vestimentaire à ses activités, au contraire. Une ficelle rougeâtre nouée en permanence autour du cou et son tatouage constituent un autre point particulier.



Passé
Où? Où était-elle? Il n'y avait que le noir, et le silence. Un silence assourdissant. Qui allait la rendre folle. Un silence qui comptait parmi ceux qu'elle ne pouvait pas supporter.

Ça avait pourtant pas trop mal commencé, pour ce petit bout de femme. Un 10 décembre dans un petit hôpital de Berlin, et un sourire attendri sur chaque lèvres alors qu'elle s'égosillait, éprouvant pour la première fois la délicieuse sensation de déchirer ses petites cordes vocales. Sensation qu'elle oublierait, mais qui resterait gravée en elle; Alexa serait une fille qui aime crier.

Ensuite vint l'enfance paisible aux parents attentionnés. Si, excluant ses parents sa famille se résumait à des noms compliqués ou interminables sur un arbre généalogique confus, elle ne s'interrogea pas spécialement pour autant. Si, au contraire de la plupart de ses camarades de cour d'école, elle n'avait pas d'histoires de grand frère ou de grande sœur agaçants, pas de Noël chez mémé à raconter en bombant la poitrine, pas de larmes à verser lorsque, d'une semaine sur l'autre, elle devait quitter maman pour retrouver papa, ou inversement, elle s'en moquait. S'en amusait.
C'est mieux d'être différent, après tout.

Arrivée à l'âge où chez les adultes on commence à trembler, et à redouter les années qui vont suivre, les choses se corsèrent effectivement. Quoi de plus normal, sans doute, mais Alexa n'aimait pas la normalité. Là encore, il fallut qu'elle apporte une nuance à son histoire pour la distinguer, qu'elle signe son destin pour ne pas le confondre avec celui d'un autre. Alors elle décida de devenir un ange.
Pour une adolescente qui aimait crier et qui changeait toutes ses pensées en paroles, cette tâche s'annonçait ardue. Néanmoins c'était avec une simplicité enfantine que la jeune fille se glissa dans la peau du rôle qu'elle s'était attribué.
Du moins tant qu'elle n'avait pas de raisons de faire des vagues.

Car voila, mis à part un gout prononcé pour la différence, et un certain talent pour la comédie -qu'elle utilisait peu fréquemment, elle se disait étouffante sous un masque qui n'était pas le sien-, son plus grand amour était aussi le déclencheur de ses plus grandes colères. Musique.
Depuis toute petite, sans doute parce que ses parents étaient respectivement professeur de piano et violoncelliste d'un orchestre renommé, elle n'avait eu de cesse que de changer le silence et le brouhaha en symphonies harmonieuses. Après l'avoir écoutée, réécoutée, Alexa ne s'estimait pas satisfaite; la Musique, elle se jouait.
Et au rythme d'innombrables heures passées à faire voler ses doigts au-dessus d'un clavier, à danser sur des jeux de cordes divers et variés, à battre du poing ou de la baguette les peaux tendues, elle ne jouait plus; elle vivait.

Mais de fil en aiguille, et de notes en accords, Alexa se sentait plus attirée par les feux d'une rampe suspendues aux ténèbres que par les planches reluisantes d'une scène bien rangée. Faire des senteurs enivrantes qui régissaient l'obscurité son énergie, du patchwork de sonorités désordonnées son oxygène. Après avoir seulement trempé le bout de ses doigts dans l'océan bouillonnant de la nuit, entrevu et admiré ses limbes mouvantes, couleurs pimpantes sur le fond le plus noir, elle n'arrivait plus à envisager un avenir sans.
Voyant leur fille tomber peu à peu dans son bonheur, qu'ils préféraient voir comme un monde de débauche et d'égarements, ceux qui avaient ouvert les oreilles de l'adolescente tentèrent de la retenir. De la sauver, comme ils disaient. De l'attacher.
Et elle n'aimait pas être attachée.

Les seuls lien qu'elle tolérait, qu'elle recherchait même, étaient ceux qui l'unissaient aux autres. Rien d'autre ne saurait jamais la retenir. Contre ces parents qui voulaient l'entraver, elle faisait automatiquement flamber son regard de haine.
Au début ça marchait, et ils retrouvaient leur ange.
Et après ils ont résisté, ils n'ont connu que le diable.

Renonçant finalement à jouer à la fille parfaite, Alexa s'était mise à ne faire plus que ce qui serait susceptible de l'amuser, évitant ce et ceux qui pourraient la freiner.
Jusqu'à un certain soir dans une rue de Berlin.

Fin de soirée, ombres d'immeubles. Nuque piquée, ténèbres empoisonnées.

~~

Où? Où était-elle? Il n'y avait que le noir, et le silence. Un silence assourdissant. Qui allait la rendre folle. Un silence qui comptait parmi ceux qu'elle ne pouvait pas supporter.

La porte de sa chambre -chambre?! Plutôt cellule, et encore en se contentant de peu- se chargea de la libérer de son silence trop opaque. D'un coup, elle arrêta de se croire sourde, elle convainquit ses yeux de s'ouvrir, elle ordonna à son corps de... Bouger? Elle ne pouvait pas. La sensation, la même que celle qui avait précédé l'inconscience dont elle ne parvenait pas à sortir tout à fait. Elle était là. Dans ses veines. Elle rampait dans son sang comme un serpent, paralysante.
Au-dessus d'elle, un visage apparut. Les paupières à peine relevées, et surtout inondées de larmes qui n'avaient rien à faire là, elle ne pouvait pas relever en détail les trais de la personne penchée sur elle. Qui...? Une voix fit son chemin dans son oreille, mais n'atteignit jamais son cerveau. Les lèvres bougeaient, produisant des sons dont la beauté était réservée aux claviers.
Alexa referma les yeux. Hurla. Elle sentit sa gorge se déchirer, mais le mur de musique autour de son esprit ne lui offrit qu'une cadence plus effrénée.
Les notes ne s'essoufflèrent que lorsqu'un picotement dans le bras rappela à la musicienne qu'elle était en train de hurler et de s'agiter dangereusement. Le temps d'un dernier accord, le sommeil avait reprit le dessus.

Welcome to Elialhëe Laboratory, No. 033

Suivi du Sujet

Détenue depuis deux années
Seize tentatives de fuite ou de rébellion. (pendant les six premiers mois de détention)
État Physique normal/faible/inquiétant
Bonne santé en général, mais ses crises la poussent parfois jusqu'à la scarification, ou tout simplement des blessures accidentelles, des pertes de connaissance...
État mental normal/faible/inquiétant
Nombreuses crises de folies, dont on n'a toujours pas trouvé le déclencheur. Pas d'autres précisions.



Évolution du Caractère & du physique
23 fév. 2023- Arrivée du sujet. Forte dose de somnifères injectée, ne se réveillera pas avant la nuit.
24 fév. 2023- 4h21, réveil du sujet. Déclenchement d'une crise: hurlements et débattements. Des calmants ont été nécessaires pour en venir à bout. Le sujet est maintenu attaché dans une cellule solo jusqu'à stabilisation.
- 20h45, autorisation de retirer les entraves du sujet: il semblerait que ça soit le déclencheur des crises. Le sujet reste nerveux à cause de l'enfermement, mais se tient tranquille.
28 fév. 2023- L'état physique et mental du sujet s'est amélioré (aucune nouvelle crise depuis deux jours), le transfert dans une cellule double est prévu aujourd'hui.
[NB] Sujet à surveiller: fait preuve d'une grande violence et a montré une très forte volonté et une capacité inquiétante à se jouer des enceintes mises en place au sein du laboratoire.
31 août 2023- Placement en cellule d'isolement. Motif: tentative d'évasion avec coups et blessures aggravés sur un surveillant. Durée de la sanction: indéterminée.
Néanmoins l'agressivité du sujet se fait de moins en moins sentir au fil des mois.
3 sept. 2023- Isolement interrompu d'urgence. Le sujet a été victime de deux nouvelles crises, après six mois de stabilité mentale.
23 fév. 2025- Récapitulatif annuel:
Arrivée il y a deux ans, le sujet est passé par une phase de crises sans grandes conséquences, surtout liées à une claustrophobie légère (trois jours) et une phase de plusieurs mois, plus violente où elle a comptabilisé seize tentatives d'évasion, quarante-huit agressions verbales envers le personnel et huit agressions physiques (chiffres officiels).
Au bout des six premiers mois d'internement, le sujet se montrait moins vive et avait de plus en plus d'absences. Son dernier séjour en cellule d'isolement s'est soldé par la reprise de ses crises.
Depuis lors jusqu'à aujourd'hui, les crises ne se sont plus jamais espacées, leurs effets varient selon la prise en charge du sujet: si l'on intervient pas dans des délais raisonnables, le sujet peut s'en prendre à elle-même, et occasionner de gros dommages à son corps. Une note du psychiatre stipule que le sujet, dans l'une de ses rares entrevues concluantes avec le personnel médical, a avoué entendre une musique imaginaire dans sa tête pendant ses crises. Elle n'a jamais rien précisé d'autre, et le problème est trop irrégulier pour en tirer un quelconque diagnostic.
Lorsqu'elle n'est pas en crise, le sujet tombe désormais dans une sortie d'inconscience éveillée. Des examens ont précisé qu'elle ne subissait ni crise, ni absence, ni coma pendant ces moments-là, mais qu'elle n'envoyait juste aucun signal externe pour indiquer que ses sens et son cerveau fonctionnaient. Quelques rares fois elle manifeste de molles sautes d'humeurs, sans doute résidus de son ancien caractère.
Bilan de l'année 2025 pour le sujet 033: Mis à part le soin nécessaire à ses crises, le sujet n'est plus un danger pour le bon déroulement des expérimentations, au contraires: ses semi-léthargies font d'elle un cobaye docile, silencieux et d'apparence insensible (jusqu'à un certain seuil). Son corps n'a subi aucun dégât qui remettrait en cause sa survie; les interventions peuvent donc continuer sans plus de modération.




Code Reglement

Spoiler:

Bienvenue à toi ^^ Très belle fiche, et désolé du retard ! ! Je te valide avec plaisir en espérant que tu te plairas ici =) Des places s'étant libéré, je te met dans la cellule double n°201 , section 2, Enjoy ~

Merciiii ♪

Owi je sens que je vais m'plaire ici
*à peine maso... *